mercredi 10 juin 2009

China Girl Contre La Censure #2

Jour d'aujourd'hui, rien de nouveau sous le soleil.

(J'arrive même à faire des blagues sous la pluie.)

Contre vents et marées, paupières lourdes, tremblements de mains à cause de trop de café, je me bats pour écrire le néant d'une journée de travail trop chargée. Comme Assassin, j'écris contre l'oubli: véritable odyssée lyrique, que de faire des phrases en mon état.

Je suis de mauvaise foi, mais au moins, je post.
Quelque chose.

Deux-trois mots.

Des petits riens.

Aujourd'hui, donc, j'ai squatté, comme hier, les locaux de la_bande_originale. Vous pouvez aller voir leur site, qui n'est pas tout à fait terminé (mais qu'ils sont fainéants !), et si vous ne comprenez toujours pas vraiment ce que c'est, je cite leur baratin, pardon, jargon: "agence de création de contenu." (La blague)

Ça fait toujours mieux que potes-branleurs-doués-touche-à-tout, ping-pong party, mini-short, jolies filles, et concours de lancé de noyaux de cerises à 19h.

Néanmoins je devrais modérer mes propos, car je leur suis très redevable: c'est bien cool de bosser ailleurs que chez soi.
Puis ils me filent du café, et de la bière (tandis que mes offrandes ont été sans succès: thé Leader Price, et des pailles fluo que j'ai péta dans un vieux bar).
Ils sont sympas à la_b_o.

J'y suis bien. Bon, sauf qu'il fait 10 degrés et que le bureau dans lequel je me suis isolée sens la bite, ou, dixit l'un des énergumènes, "le cul de mec". (Notons la précision générique importante.)

L'ambiance étrange du lieu, entre posters d'animaux, rappeurs français, catcheurs, tunning, et un méga poster d'Eddie Mitchell, ne m'a pas empêché de garder mes objectifs minceur bien en vue:(Nous sommes vers Opéra, et ça aide quand on décide d'un coup d'arrêter la junk food...)





J'ai mangé sain. (miam) Et surtout surtout, j'ai résisté aux attaques sournoises, aux feintes puériles et honteuses d'un certain collègue (dont le nom commence par A.):





Non, je ne mangerai pas cette cerise que tu as mis sur mon sucre à café.





Non, je ne mangerai pas cette tartellette Bonne-Maman au caramel-chocolat que tu t'entêtes à laisser sur la table. Tout à côté de moi. Sous mon nez.







Bon, demain, je ferai mieux comme post. Je raconterai un putain de scoop de ouf même. Promis.

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