Il est revenu.
Un peu comme dans un thriller, mais en moins flippant, quoique, la semaine dernière, IL est revenu.
Mais comment c'est possible ?
Après une rupture que j'ai sentie dans mes entrailles, des "plus jamais" que j'ai franchement pensés et soupesés, la décision de devenir Autre vraiment, plus moi-même, moins anéantie et annihilée par l'Autre justement, il est revenu.
Il est revenu quand même.
C'est-à-dire que je l'ai laissé revenir.
Évidemment je ne vais pas m'attarder sur ses raisons et ses motifs à lui. Parce que le truc qui me concerne plus directement, qui me fait par la même occasion découvrir une nouvelle facette de moi-même, c'est l'action d'être revenue à mon tour sur une décision profonde dont je me persuadais lorsque nous n'étions plus ensemble.
Il faut avoir de l'espoir plein le coeur, pour ça, et croire qu'une seconde chance est possible.
Une amie me disait que les secondes chances, c'est que dans les films, que les mecs devraient cesser de croire que ça existe, parce que quand c'est fini, c'est fini. (Je suis sûre que j'ai déjà cité cela de mon amie. J'adore cette remarque.) Et finalement je me suis retrouvée dans la position sceptique de la fille qui veut bien croire. Parce que franchement, on ne sait jamais.
Oui, on ne sait jamais.
Comment le savoir ? Est-ce possible que les secondes chances existent ? Qu'un couple redémarre ? Qu'on change, qu'on s'essaie, qu'on s'observe différemment ?
Un peu comme dans un thriller, mais en moins flippant, quoique, la semaine dernière, IL est revenu.
Mais comment c'est possible ?
Après une rupture que j'ai sentie dans mes entrailles, des "plus jamais" que j'ai franchement pensés et soupesés, la décision de devenir Autre vraiment, plus moi-même, moins anéantie et annihilée par l'Autre justement, il est revenu.
Il est revenu quand même.
C'est-à-dire que je l'ai laissé revenir.
Évidemment je ne vais pas m'attarder sur ses raisons et ses motifs à lui. Parce que le truc qui me concerne plus directement, qui me fait par la même occasion découvrir une nouvelle facette de moi-même, c'est l'action d'être revenue à mon tour sur une décision profonde dont je me persuadais lorsque nous n'étions plus ensemble.
Il faut avoir de l'espoir plein le coeur, pour ça, et croire qu'une seconde chance est possible.
Une amie me disait que les secondes chances, c'est que dans les films, que les mecs devraient cesser de croire que ça existe, parce que quand c'est fini, c'est fini. (Je suis sûre que j'ai déjà cité cela de mon amie. J'adore cette remarque.) Et finalement je me suis retrouvée dans la position sceptique de la fille qui veut bien croire. Parce que franchement, on ne sait jamais.
Oui, on ne sait jamais.
Comment le savoir ? Est-ce possible que les secondes chances existent ? Qu'un couple redémarre ? Qu'on change, qu'on s'essaie, qu'on s'observe différemment ?
Avec une autre copine, au moment où je me demandais s'il allait vraiment revenir, parce que je sentais le truc venir un peu, que je n'en croyais pas mes yeux mais que ça en avait tout l'air, on se disait aussi qu'on frôlait le rebondissement de film hollywoodien. Et qu'après la tristesse que je m'étais tapée, faut pas déconner, quand on passe dix jours à morfler, au final, on veut un quart d'heure américain, ou rien. De ça, j'en étais sûre.
Ainsi, désormais je peux m'écrier : "Vive l'Amérique ! Hourra ! I love burgers, weapons, and Obama !", parce que je l'ai eu, ma chute hollywoodienne.
Il est revenu comme on revient si l'on décide de revenir. Simple, droit.
Et sachant pertinemment, peut-être, que tout ça n'est un gros coup de poker, du gros bluff, qu'on ignore totalement la fin, si l'on va remporter la partie, si le jeu en vaut la chandelle, si l'on a les bonnes cartes en mains.
Il est revenu juste quand moi je commençais à aller mieux, bien, à redécouvrir encore que toutes les mamans du monde ne mentaient pas, que les peines de coeur passent. Mais les mères disent aussi ça à leurs filles parce que leurs filles sont jeunes, qu'elles ont l'âme et les oreilles vierges, les paupières vives et les iris neufs. Il arrive peut-être un jour, ou un âge, ou un moment donné du vécu de sa vie, où l'on a foutrement pas envie de s'en remettre. Comme ça. Parce qu'on le sent. Comme Tourgueniev, qui raconte dans Premier Amour, qu'il n'en a eu qu'un d'amour, et que c'est là toute l'histoire de sa vie. Son drame chéri (son père se tapait la jeune fille qu'il aimait éperdument) et son immobilisme amoureux choisi. Le choix ultime : cette histoire, c'est mon histoire. Je veux que ce soit mon histoire.
Ainsi, désormais je peux m'écrier : "Vive l'Amérique ! Hourra ! I love burgers, weapons, and Obama !", parce que je l'ai eu, ma chute hollywoodienne.
Il est revenu comme on revient si l'on décide de revenir. Simple, droit.
Et sachant pertinemment, peut-être, que tout ça n'est un gros coup de poker, du gros bluff, qu'on ignore totalement la fin, si l'on va remporter la partie, si le jeu en vaut la chandelle, si l'on a les bonnes cartes en mains.
Il est revenu juste quand moi je commençais à aller mieux, bien, à redécouvrir encore que toutes les mamans du monde ne mentaient pas, que les peines de coeur passent. Mais les mères disent aussi ça à leurs filles parce que leurs filles sont jeunes, qu'elles ont l'âme et les oreilles vierges, les paupières vives et les iris neufs. Il arrive peut-être un jour, ou un âge, ou un moment donné du vécu de sa vie, où l'on a foutrement pas envie de s'en remettre. Comme ça. Parce qu'on le sent. Comme Tourgueniev, qui raconte dans Premier Amour, qu'il n'en a eu qu'un d'amour, et que c'est là toute l'histoire de sa vie. Son drame chéri (son père se tapait la jeune fille qu'il aimait éperdument) et son immobilisme amoureux choisi. Le choix ultime : cette histoire, c'est mon histoire. Je veux que ce soit mon histoire.
Comme je suis un peu romantique malgré tout, je savais que je pouvais m'en remettre de cette histoire-là, mais profondément, je trouvais ça triste, puis je n'étais pas si sûre, de cette possibilité qui fait la nique à tous les poèmes et les histoires folles du monde. Question de choix d'optique.
C'est un choix peut-être moins drastique, plus moderne, mais toujours insensé dans le fond, de se laisser aller à la même ritournelle.
Encore une danse. Encore une petite traversée.
Pour voir.
Parce qu'on est des fous.
Parce que.
C'est un choix peut-être moins drastique, plus moderne, mais toujours insensé dans le fond, de se laisser aller à la même ritournelle.
Encore une danse. Encore une petite traversée.
Pour voir.
Parce qu'on est des fous.
Parce que.
5 commentaires:
uhuhuh, je m'en doutais en vous ayant croisés...
là ta perspicacité me sidère clem
Ce panneau "Urgences coeur" est tellement cheesy, j'adore!
Scènes De La Vie Conjugale, Ingmar Bergman
ça peut aider ...
c'est une devanture qui se trouve à Lille !
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