lundi 13 avril 2009

The come back

Me revoilà ! Ça fait un bail. Je boudais. Désolée. Vous vous dites mais pourquoi ce silence, mais que s'est-il passé? Figurez-vous que muette, j'ai l'air plus mystérieuse, que ça me sert à pécho le week-end dans les bars et qu'autrement j'en ai eu marre de certaines polémiques légères et insipides dues à mon blog.


Image <<span class=


Il a fallu ce soir qu'une jolie brune me dise Bethsabée, je te connais, je lis ton blog, j'adore ton blog, ne boude plus, j'adore te lire! pour que j'arrête de bouder. Je suis une fille facile.

Alors pour célébrer mon come-back, bien que je ne sois pas partie longtemps, faisons un rapide point des choses qui m'ont marqué dernièrement. Comme je suis très impressionnable et que donc mille choses me marquent chaque jour, on va réduire le champ des possibilités à ces dernières 48 heures.

Déjà, il a The Man Who Knew Too Much, d'Hitchcock. Bon, le film est pourri un peu, absurde, on comprend pas vraiment le pourquoi du comment. Mais il y a Doris Day qui chante Que Serà, Serà, et c'est touchant. Puis il a ce remix de Wax Tailor qui ne me quitte plus les oreilles: je le chante sous la douche, quand je cuisine, et je l'écoute en boucle quand j'écris. C'est un peu mon tube de l'été, en retard pour le tube, en avance sur l'été.

Il y a aussi des Charles Jourdan démentes que j'ai acheté à un copain, qui donnent l'impression que j'ai de vraies jambes pour de vrai, de ces jambes qu'on dit, même si je fais un moindre mètre soixante, mazette, quelles jambes ! (Je montrerais une photo de ces chaussures magiques très bientôt...)

Enfin, pour revenir au domaine de la culture, parce que je suis une fille comme ça, branchée culture quoi, Waitress, c'est pas mal du tout.

Mais en vrai je veux parler de Nous ne vieillirons pas ensemble. Ma copine Flo, qui est en fait la copine de mon frère, et que même si je lui ressemble (à lui), il n'y a pas d'ambiguïté entre elle et moi, me présente le fameux film avec des cookies trop-bons-importés-des-States-par-Monop'-et -qu'on-est-trop-contentes-que-son-épicier-d'en-face-les-importe-lui-aussi, avec un innocent verre de lait, et enfin la fameuse phrase: "C'est le film qui décrit le mieux les relations homme/femme."

Oh putain, je vais enfin apprendre quelque chose. Prenons-en de la graine, je me disais.

En bref, il faut voir le film, qui est beau et bien, mais en gros, l'histoire du film, c'est lui, qui est un salaud sexy malgré son bide et sa gueule dingue, et elle une pauvre maltraitée dingue de lui et soumise et pimbêche. C'est comme ça au début. C'est ainsi entre eux depuis cinq ans. Il la fout dehors à tout bout de champ, l'abandonne sur les routes, va et vient, jusqu'au jour où, par miracle, en une réplique l'on comprend que le changement insidieux s'opère: elle s'éloigne. Elle commence. C'est fini son petit jeu à lui, tout pourri, sans avenir, nombriliste, que dis-je, phallique. Alors évidemment, il se rapproche carrément; d'abord pas à pas, puis il lui offre la bague de famille; et la cherche partout; puis est fou de rage lorsqu'un soir elle ne rentre pas... En fin de compte, il se désespère totalement. Le beau salaud est égaré. Et à chaque fois, de moins en moins sexy. Il la perd, l'a perdu. Quand elle réapparaît, c'est pour lui dire combien elle l'a aimé, l'a tant attendu, mais que désormais c'est avec un autre qu'elle se marie. Oui , l'autre, elle l'aime. (En plus, il gagne bien sa vie et ne lui met pas la pression, lui, en lui disant la fameuse réplique que le beau salaud lui a dit au début, pour qu'elle se sente minable et reste son caniche jusqu'à la fin de sa jeunesse: "Non seulement t'es vulgaire, mais t'es ordinaire en plus.")
Il est donc trop tard.
Il se rend compte qu'avant, pendant cinq ans, c'est comme s'il ne l'aimait pas. Résultat: sous le nez, la jolie rouquine. Il a bien raté le coche, le con.

Image <<span class=


Alors, c'est ça les relations femme/homme? Le mec se rend compte des choses que lorsqu'il les a perdu? Quand elle s'éloigne?

Peut-être bien que oui. En vrai, c'est bien un truc d'homme, d'ex masculin, le coup du "j'ai merdé mais je m'en rend compte que maintenant, à l'époque machin truc, mais maintenant je sais que..." C'est comme si la différence essentielle entre les deux sexes, c'était le temps. Nous ne sommes pas faits du même temps. Serait-ce l'horloge biologique qui fait que chaque instant, chaque minute, compte pour nous, a un sens, nous triture? Je l'ignore, et je m'en fous. C'est la réalité de la chose qui m'importe. Un garçon m'a déjà rappelé six mois après, pour me dire qu'il avait fait une connerie, qu'il n'aurait pas dû me quitter, et qu'il pensait encore trop à moi. Six mois, vous vous rendez compte. En six mois, j'avais changé de coiffure trois fois, j'avais un nouveau mec, un nouveau jean, des nouveaux potes... Six mois, c'est long merde. Il s'en passe des choses... (J'ai envie de dire: six mois, c'est six moi. Je vais me coucher, promis, c'est bientôt fini.)

Question de temps, de timing aussi. Pour parler rap, c'est comme "quand tu allais, on revenait, fils" (IAM).

Alors quelle solution pour que nos coeurs s'imbriquent comme des petits puzzles? Nous mettre, les filles, à l'heure d'été, et mettre les garçons à l'heure d'hiver? Systématiser les préliminaires? Revenir au calendrier de la Révolution?

Mais voici venu le Printemps, ou les mois du Floréal, si vous voulez. Terminé, les prises de tête de l'Hiver/ de Ventôse. Au Printemps, et jusqu'à fin Fructidor, on part en week-end, l'on boit encore plus car plus tôt, parce qu'il fait beau, et l'on balance par-dessus nos jambes légères et libres sous nos jupes nos conneries quasi insolvables.



Et what ever will be, will be.

Image <<span class=

4 commentaires:

ManonTroppo a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
ManonTroppo a dit…

"...certaines polémiques légères et insipides dues à mon blog." à part pour cette phrase, petite idiote, contente que tu reviennes dans le monde merveilleux du blog.

Anonyme a dit…

C. a dit

Ravi que tu sois revenu : je commençait à trouver le temps long à venir vérifier deux fois par jour un post éventuel ou une réponse à mes coms...
:)

Nous ne vieillirons pas ensemble est en effet un très bon film sur les relations hommes/femmes... Mais il y en a d'autres, moins pessimistes, moins bons sans doute, mais qui ont l'avantage de ne pas trop forcer le trait...
Sophie, quand à elle ne cesse de faire des bonnes choses... Ne serait-elle pas, en plus d'être jolie, un peu magicienne ?
Bien à toi...

Anonyme a dit…

C. a dit
j'ai mis Sophie ?
Et pourquoi pas Julie tant qu'on y est !!!!!!