lundi 2 février 2009

Cherchez l'erreur...

Ah! L'éternel féminin! Parfois je préférerais avoir des couilles...
Sans déconner. On sait ce que l'on veut, ou ce que l'on ne veut pas; mais on occulte une chose dans le rayon: ce que l'on est.
Parce que les princes charmants ils sont sur les nerfs, c'est pourquoi ils restent dans les tavernes à ce bourrer la gueule, à se mêler à la foule de basse condition, cachant leur vraie nature noble et magnifique. Ils se terrent, se cachent, épuisés.
Ils avaient l'habitude d'aller chercher une miséreuse Cendrillon, qui ne pouvait être que reconnaissante, avouons-le, ou une Belle-au-bois-dormant qui a tellement dormi que quelqu'un d'éveillé lui semble fabuleux, ou une petite Sirène qui connaît rien de la terre, et encore mille autres exemples, jusqu'à Pocahontas qui s'est amourachée du premier Blanc venu... Il n'y a que Mulan qui nous sauve, mais c'est une exception, passons. (Vous remarquerez que je n'ai pas tourné la page Disney.) Que nous montrent toutes ces histoires, toutes ces femmes? Que le mec mortel, ou le prince, ou le chasseur qui a peur de rien, il se met pas avec la sorcière... Hé non. Fallait y penser. Il se met avec la gentille-jolie fille pleine de vertu.

On parle trop du prince charmant, jamais assez du fait qu'on est peut-être pas des princesses. Attention, je ne prône pas un retour au "ferme ta gueule et lave ton chaudron"; simplement il faut rétablir sa ligne de mire, un peu tordue par les temps qui courent... Qui veut prince, doit être princesse. Un peu quoi, au moins. C'est chaud de vouloir un mec mortel sans se regarder un peu soi: on a ce qu'on mérite, finalement. Moi, par exemple, je ne me rase plus sous les bras (ma grande décision 2008, j'y reviendrais...): mise à part le fait que les poils de cet endroit peuvent élégamment être appelés "mousseline", ce qui rappelle de très loin une jolie robe de princesse, il faut que je m'attende à ce que le mec qui m'aime un peu bien soit... particulier. Anticonventionnel, déjà. Peut-être que ce sera un énergumène qui hait les wayfarer, le cinéma américain (sans exception), soufi le dimanche, avec une crête (pubienne)... Parce que n'importe quel fils de bonne famille me fera:" heu, c'est quoi ça, on dirait ma grand-mère" (ce qui n'est pas un compliment, je précise pour les filles très ouvertes...).

Donc voilà. Ca paraît un peu évident, je comprend vite mais faut m'expliquer longtemps. Alors là j'ai bien saisi le truc, et je me dis que finalement, je sais pas si je veux un prince charmant. C'est pas pour ça que je vais me taper le valet de chambre ou l'écuyer (pas princesse, peut-être, mais snob, sûrement...); simplement je crois bien que c'est pas pour moi, le sourire hollywood chewing-gum, la retenue, la politesse à toute épreuve, et des jambes lisses toutes l'année en contrepartie.
Mais alors un autre chapitre s'ouvre, pas moins cliché et douteux: qui dit pas-de-prince-charmant dit je-veux-un-artiste. Ah, que c'est bon tous ces carcans sentimentaux... Pourquoi ne rêve-t-on pas d'une passion avec un agent RATP?
Allez savoir. C'est une question de merde, et j'ai pas vraiment le temps d'y répondre, là. J'ai des trucs plus importants à penser pour le moment:

-JF cherche artiste pas fauché et talentueux, (poètes acceptés) mal rasé, brun, yeux clairs si possible, p'tit look great, pas boxer mais caleçon, grosses lunettes en plastique acceptées... et bien gaulé. Merci.


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