Et je l'ai fêté pourtant.
I hate Nouvel An et je me suis fait avoir comme une bleue.
2010, l'année où j'écouterai enfin mon instinct sur-développé, et où je ferai pleinement confiance à mon moi cartésien. "Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée". J'aurais dû écouter Descartes, et me faire un diner en famille à manger comme une truie, pour aller me pieuter à 00:16.
Glace Ben&Jerry's, movie, masturbation, le bon trio. Bon, je veux bien y ajouter un mâle.
Glace Ben&Jerry's, movie, et sexe torride pour débuter la nouvelle année, amen.
Sauf que non.
J'ai pas assumé ma vieillesse qui prend le pas.
Pourtant, tous les ans, le Nouvel An c'est glauque. Si. Très glauque.
L'année dernière, j'étais aux Arcs avec mes potes du ski d'enfance et ils se sont tellement bourrés la gueule qu'ils se sont fait gazer-lacrymogéner par des videurs débiles, et qu'ils se sont ensuite fait casser les nez par des vieux mecs qui passaient là.
J'ai dû aller le lendemain raconter aux flics la version des faits, car j'étais la seule qui se souvenait des faits.
Et je passe le récit de la nuit qu'on a passé dans la voiture, les fringues pleins de gaz, le nez et les yeux qui piquent horriblement, le conducteur inconscient, tandis que le thermomètre affichait -10 dehors.
I hate Nouvel An et je me suis fait avoir comme une bleue.
2010, l'année où j'écouterai enfin mon instinct sur-développé, et où je ferai pleinement confiance à mon moi cartésien. "Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée". J'aurais dû écouter Descartes, et me faire un diner en famille à manger comme une truie, pour aller me pieuter à 00:16.
Glace Ben&Jerry's, movie, masturbation, le bon trio. Bon, je veux bien y ajouter un mâle.
Glace Ben&Jerry's, movie, et sexe torride pour débuter la nouvelle année, amen.
Sauf que non.
J'ai pas assumé ma vieillesse qui prend le pas.
Pourtant, tous les ans, le Nouvel An c'est glauque. Si. Très glauque.
L'année dernière, j'étais aux Arcs avec mes potes du ski d'enfance et ils se sont tellement bourrés la gueule qu'ils se sont fait gazer-lacrymogéner par des videurs débiles, et qu'ils se sont ensuite fait casser les nez par des vieux mecs qui passaient là.
J'ai dû aller le lendemain raconter aux flics la version des faits, car j'étais la seule qui se souvenait des faits.
Et je passe le récit de la nuit qu'on a passé dans la voiture, les fringues pleins de gaz, le nez et les yeux qui piquent horriblement, le conducteur inconscient, tandis que le thermomètre affichait -10 dehors.
L'année d'avant, j'ai fêté le Nouvel An en famille-amis à la maison, et on est allé à une fête à 300 mètres de là. Ca, c'est le bien. Le bon. La bonne année.
Hier, ça a bien commencé, mais moyen fini.
On a réveillonné entre amis, bu du champ' jusqu'à plus soif, bu du Cognac par gourmandise. Parfait.
Puis on s'est tiré chez Xavier Veilhan, pour fêter l'année comme des hypos. Quand on a vu le vigile à la porte, j'ai fait "on vient voir Xavier" et il a vraiment cru que c'était notre pote grave.
Sésame, ouvre-toi.
Après, c'est flou. Je me suis fait photographier amplement l'entre-jambe, heureusement j'avais un short. Mini, mais bien là.
Ensuite j'ai demandé à Tellier s'il avait pas trop chaud avec sa barbe, parce que moi j'étais pétée et j'avais un bikini sous ma robe et j'avais damn chaud. Ensuite, je me suis retenue de péta à Xavier ses mini-sculptures de verre, j'ai mangé ses clémentines, et bu du champ' encore et encore.
Hier, ça a bien commencé, mais moyen fini.
On a réveillonné entre amis, bu du champ' jusqu'à plus soif, bu du Cognac par gourmandise. Parfait.
Puis on s'est tiré chez Xavier Veilhan, pour fêter l'année comme des hypos. Quand on a vu le vigile à la porte, j'ai fait "on vient voir Xavier" et il a vraiment cru que c'était notre pote grave.
Sésame, ouvre-toi.
Après, c'est flou. Je me suis fait photographier amplement l'entre-jambe, heureusement j'avais un short. Mini, mais bien là.
Ensuite j'ai demandé à Tellier s'il avait pas trop chaud avec sa barbe, parce que moi j'étais pétée et j'avais un bikini sous ma robe et j'avais damn chaud. Ensuite, je me suis retenue de péta à Xavier ses mini-sculptures de verre, j'ai mangé ses clémentines, et bu du champ' encore et encore.
Plus les minutes de la nouvelle année passaient, plus j'oubliais peu à peu les jolies choses qu'on s'était dit au dîner. J'ai aussi oublié les mots doux de mon aimé, et j'ai fait le deuil du bikini à paillettes que j'ai mis pour lui pour rien quand je l'ai vu se transformer en créature criante et criarde qui ne tenait pas droit et dont je me suis séparée, tant bien que mal, peu de temps après, sur le quai du métro.
Un déchirant adieu sur le quai de Belleville. Bonne année chéri. Et à demain.
Parce que 2010 : l'année où je ne prends plus personnellement les cuites de mon mec. L'année où je savoure la possibilité de m'éclipser, sachant que de toute façon il ne se rappellera de rien demain.
Après je suis allée voir mes amis. Je les aime, mes potes d'enfance, ce sont mes préférés, mais il faut être lucide : leurs fêtes sont nazes. Hier, je suis arrivée à 4h00 à Ourcq, et même si j'étais au 11ème étage du sublime appart' qu'Octave vient de s'acheter, le cadre, la vue, n'ont pas empêché mes oreilles de frémir au mix de hard-tech du dj punk-à-chien, ni mes yeux de constater qu'il y avait malheureusement 90% de mecs à cette soirée. (Et l'on sait que lorsqu'il n'y a pas plus de filles que de garçons, c'est raté la fête.)
D'ailleurs, ce charmant cadre propice à l'amour libre et la paix sur terre n'a pas empêché une vieille baston d'éclater, qui s'est filée comme une métaphore de pièce en pièce jusqu'à ce que la moitié des gens de la soirée aient les yeux injectés de sang, de la bave aux babines, et des mèches de cheveux dans les mains.
Là, ça m'a rappelé que je sais plus qui a sa maman qui lui dit toujours de se barrer, où qu'elle soit, à 3h du matin, parce qu'après 3h du matin, y'a rien de bien qui arrive aux jeunes filles.
Sagesse de la vieille gardienne d'hymen.
Même si je suis sagement rentrée chez moi, j'ai pas pu empêcher l'ours dont je m'étais auparavant furtivement et intelligemment libérée de venir chez moi à 6h, pour s'affaler dans mon lit 14 heures durant.
Il est toujours à moitié mort, endormi la bouche ouverte, grognant, tandis que j'écris ces lignes...
2010, l'année où Bethsabée n'a pas fini de se faire baiser.
Et pas dans le sens torride du terme.
Sagesse de la vieille gardienne d'hymen.
Même si je suis sagement rentrée chez moi, j'ai pas pu empêcher l'ours dont je m'étais auparavant furtivement et intelligemment libérée de venir chez moi à 6h, pour s'affaler dans mon lit 14 heures durant.
Il est toujours à moitié mort, endormi la bouche ouverte, grognant, tandis que j'écris ces lignes...
2010, l'année où Bethsabée n'a pas fini de se faire baiser.
Et pas dans le sens torride du terme.
3 commentaires:
Meuf t'es trop hype.
Et je vois que tu vas souvent sur le blog The Cellar Door. Du moins je crois.
On se voit?
Bon avec des amis comme ça tu n'as pas besoin d'ennemis. Et puis une jeune fille bien n'ouvre pas la porte à un garçon saoul, (il ne peut pas faire l'amour correctement) qu'il dorme sur le pallier, ou chez les flics.
A force de lire tes articles on pourrait penser que la vie a plus de mauvais cotés que de bons. Et s'il suffisait de voir dans chaque déception, dans chaque affront, dans chaque contrariété une leçon pour l'avenir ou bien un coté positif caché au fond. Dans tout ce qui nous entoure il existe un subtil équilibre et bien généralement on ne voit que le mauvais coté car c'est bien plus simple de râler que de remettre en question ce qui est établit.
Et si au lieu de rechercher l'amour tu le laissais venir, et si au lieu d'agir tu contemplais, et si au lieu de courir contre le temps tu le laissais te porter, et si au lieu de chercher tu trouvais. Parfois il suffit d'ouvrir les yeux et de voir un peu plus loin que soi. Beaucoup de gens vivent des choses affreuses et gardent le sourire par simple respect de la vie, tout le monde à son lot de merde et de bonheur et si la vie était un éternel bonheur on ne le saurait même pas.
Après tout cela n'est que théorique et du haut de mes 20 petites piges j'apprends à encaisser tout les jours en gardant un sourire même au plus bas, même en descente, en manque, en colère, en désespoir rien qu'en repensant au passé, en espérant le futur et en vivant à fond le présent. ça y'est je suis encore partit trop loin alors je m'auto-censure et termine sur un à plus tard... peut-être ^^
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