C'est qu'aujourd'hui est un jour si particulier qu'il se passe plus de choses en moins de 24h qu'il s'en est passé en trois jours.
C'est parce qu'on arrive à la deuxième quinzaine du mois de mars. Le mois de mars, c'est ma poisse absolue, depuis toujours: j'ai décrété cela exactement en 1999, le 27 mars 1999, jour de ma rupture d'avec mon premier amour, après deux ans d'amour fou. Sachant qu'il est né le 25 mars (des choses que l'on oublie pas), et que deux jours après son anniversaire, c'était la rupture, je l'ai très mal vécu ce mois de mars-là. Puis les autres se sont enchaînés. Celui de l'année suivante, c'était le mois de mars anniversaire, je l'ai pris ainsi. Puis le mauvais oeil s'est installé, la poisse du mois de mars, la shkoumoune absolue. En plus, par rapport à février, il faut dire qu'il s'étale interminablement, le salaud.
Alors voilà en cette longue journée de ce long mois de mars je peux d'ores et déjà procéder à un constat de la situation annoncée précédemment:
1) On ne m'a pas craché dessus avec mes nouveaux cheveux. N'empêche, j'assume pas encore, j'ai donc décidé de pas me les laver jusqu'à ce que ça devienne une matière informe éloignée de l'idée initiale.
2) Tito n'est pas à la campagne chez une vieille dame. Tito est à Vincennes chez une famille qui a un enfant de douze ans et un jardin. Tito est partie. Antoine, qui livrait Tito, l'a trouvé charmante. J'ai bien compris que tout le monde adore mon chat, sauf moi. Enfin, je veux dire, ma chatte. Je me résous donc définitivement à l'idée que je suis une mauvaise maîtresse incapable d'amour inconditionnel et en ce jour poisseux de mars, je conclus hâtivement que je serais donc une mauvaise mère. Rah. Je ne ferais pas d'enfants. Et si je les abandonnais, eux aussi, pour partir au Brésil? Avec le premier venu? Le pire, c'est que c'est bien mon genre, et que j'en suis capable. Décidons donc la tête froide de renier l'idée de maternité.
3) Suis-je vraiment obligée d'en parler longuement, du sujet croustillant? En cette belle journée ensoleillée, j'ai fait tant de choses qui auraient pu me faire oublier mon irrévocable décision qui me brise le coeur: j'ai manifesté (oui oui); j'ai donné ma chatte; j'ai lu; rangé mon appart; j'ai même eu la merveilleuse nouvelle que je suis en compèt' très serrée pour une rubrique dans un mag. Si c'est pas pour me remonter le moral, ça.
Mais bon, quand on a quelqu'un dans la peau, on l'a dans la peau. (C'est très fute-fute ce que je dis-là).
Ma dernière chance pour finir en toute légèreté cette journée pleine de rebondissements, et de réussir à tenir tous mes engagements sans trop de remords ou de culpabilité:
-les derniers épisodes de La Chambre des Dames. (super série française, tirée d'un roman, des années 80 qui se passe au Moyen-Âge. Tout ce que j'aime, il est question de la faiblesse de la chair, de mariages interdits entre cousins et de torrides passions réprouvées par l'Église.)
-le deuxième volet de Millénium.
Franchement, si avec ça je passe pas demain en grande pompe...
2 commentaires:
ahahahahaha
(ça veut dire que j'ai ri)
Tout le monde aime ta chatte sauf toi ?
Tu es une mauvaise maitresse ?
docteuuuuur ??!!
;-)
C.
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